L’ impact environnemental de l’empreinte carbone est inquiétant. L’être humain a une responsabilité importante dans l’action du changement nécessaire; un véritable défi de vie !
Etat des lieux:
Sans nul doute, l’année 2018 aura été celle de la prise de conscience de notre impact sur l’environnement; sujet largement abordé par les médias et les livres, ponctué par la dernière COP 24 et le dernier apport du GIEC.
Les dernières études et rapports nous assurent que tous les voyants sont aux rouges. Les sols et les ressources s’épuisent, les milieux sont dégradés ou détruits par les activités humaines, le climat se dérègle (réchauffement), et nous faisons face à l’une des 6 extinctions massives de l’histoire de la Terre. Le système terre serait « malade » et les symptômes sont désormais de plus en plus concrets et visibles. L’année 2018 a été l’une des années les plus chaudes avec un nombre important de vagues de chaleurs. Les Etats-Unis et le nord de l’Europe ont été touchés par des incendies conséquents. La fonte des glaces aux pôles et dans les montagnes s’accélère et les zones en stress hydrique se multiplient. Mais la liste serait trop longue pour un modeste article.
Les causes sont indiscutables. Toutes ces évolutions ont un lien direct avec les activités humaines intenses. Même si le système terre a évolué dans l’histoire. Ces évolutions n’ont jamais été aussi rapides, soit à l’échelle d’une vie humaine. La question n’est plus de savoir si le système terre s’en remettra ou non. Ce qui est certain, c’est que les conséquences des activités humaines ont non seulement des répercussions sur notre environnement, mais aussi sur nos vies (accès aux ressources, santé, sécurité, etc.)
Même si il est difficile de prévoir ce que sera la vie sur Terre d’ici la fin du siècle, les scénarios sont modélisables. La trajectoire qui sera prise ne dépend que de « nous », à titre individuel et collectif. Chaque personne et chaque société ont leur part de responsabilité par les comportements adoptés, qu’ils soient plus ou moins importants, plus ou moins libres ou subis, conscients ou inconscients.
Deux questions semblent importantes :
Est-ce-que « nous », générations présentes et futures, voulons vivre dans un environnement aux conditions de vie supportables?
Si oui, comment pouvons-nous faire pour maintenir un environnement aux conditions de vie supportables?
Plutôt que de céder au pessimisme ambiant ou à l’anxiété que des théories très justes comme la collapsologie (https://www.rts.ch/info/sciences-tech/10124672-la-collapsologie-une-theorie-sur-la-fin-de-notre-societe-qui-a-la-cote.html )peuvent inspirer, ou même la solastalgie (https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/solastalgie-nouveau-mal-siecle-2019-01-30-1200999070), puisons dans nos formidables ressources de créativité et d’empathie pour réparer et prendre soin de ce qui est encore là . L’humanité à en elle une formidable capacité de résilience. Et cela commence par une plus grande écologie personnelle.
Nous pouvons agir à deux échelles différentes: individuelle et collective.
Sur le plan individuel:
1- Connaitre mon impact : https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/calculateur-d-empreinte-ecologique/resultat
2- Définir les points sur lesquels je peux directement agir, qui sont les plus accessibles
Toutes sortes de sites proposent des actions et solutions; voici quelques liens : http://www.qqf.fr/infographie/65/9-idees-neuves-pour-2019
https://www.comment-economiser.fr/reduire-empreinte-carbone.html
Il existe également une application à télécharger: https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/application-guide-wwf
Enfin, l’émission une seule planète de la RTS a mis en scène deux familles suisses romandes et montrent comment elles réduisent leur empreinte carbone là où elles peuvent et en mesurant l’impact. https://www.rts.ch/services/recherche/?q=une+seule+planète,
3- Commencer par ce qui me touche le plus.
4 – Essayer et surmonter ce qui me semble le plus difficile sans me mettre la pression.
5 – Sensibiliser mon entourage, sans juger ni accuser ni imposer.
Sur le plan collectif:
Participer à des actions et manifestations: S’engager politiquement (dans le sens de ce qui a trait au collectif): associations, collectifs, partis, coopératives, systèmes d’échanges locaux, association de quartiers, etc.)
Avec le slogan « on est plus chaud que le climat », les manifestations du 2 février et 15 mars ont réunis jeunes et moins jeunes autour de cette cause qui nous touche tous : se mobiliser pour que notre planète reste habitable pour l’ensemble de l’humanité. Dans le cortège, les pancartes en cartons témoignent de la prise de conscience qu’il est urgent d’agir, chacun à son échelle : les individus dans les gestes du quotidien, les entreprises dans leur modèle d’affaire et leurs pratiques opérationnelles , le pouvoir politique dans la définition des règles du système commun et l’application des sanctions.
Il est donc temps de passer à l’action concrètement et d’envisager ce changement de comportement
comme un défi créatif !
A propos des auteurs:
l’équipe du blog aime partager les informations, expériences, références, solutions sur les sujets qui touchent à la qualité de vie et à la durabilité.
Flux RSS du blog
